Module 24
Où l’on confirme le lien entre le délire du marque-page et le projet de disparition tendancielle
Développons un cas particulier, souvent expérimenté : celui où le marque page signale autre chose que l’arrêt/reprise de la lecture.
Où l’on confirme le lien entre le délire du marque-page et le projet de disparition tendancielle
Développons un cas particulier, souvent expérimenté : celui où le marque page signale autre chose que l’arrêt/reprise de la lecture.
Soit, d’un côté,
un lecteur muni d’un unique marque-page
et de l’autre
un passage intéressant à tel ou tel titre et que l’on souhaite retrouver à telle ou telle page …
La solution la plus simple, au vu de la pénurie de moyens, est de diviser le marque-page et de le coincer en rappel.
On imagine la grande diversité des opérations possibles*, s’accroissant avec la multiplication des morceaux découpés puisque chacun peut être prélevé selon la fantaisie, la hâte ou l’avancée dans le livre, du lecteur sur la piste d’un thème ou d’une forme faisant système ou réseau.
On s’expose alors à une effervescence de témoins selon la réitération des intérêts multiples de l’ouvrage en cours de lecture, et à une diminution, par déchirures variées, de la surface du - puis des marque-pages tour à tour prélevés, jusqu’à leur disparition progressive par d’ultimes fragmentations.
* Certains essais intellectuellement conséquents supposent un double marquage : l’un concernant la lecture du corps de l’ouvrage, l’autre l’appareil des notes annexé… Quelle fébrilité, alors !
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