De
l’immobilité, passons à la marche, donc ! A la marche concrète du
promeneur qui arpente les sentiers de randonnée parmi des paysages montagnards de
gravures romantiques (pics, névés, cascades, lacs, blocs erratiques, étagement
méthodique de la flore) mais, aussi, à l’avancée de ces lignes - marche
concrète aussi, d’une autre façon – et, enfin, à la remise en mouvement globale
d’un esprit détaché des sombres mystères des écrans qui sont lieux de vérités
austères alors que les brumes d’altitude, chaudes et mobiles, agencent les
mirages au gré du vent, mêlées aux vapeurs mouillées des chutes d’eau dont les
rumeurs monotones favorisent l’hypnose.
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