« Et la marche elle aussi peut être
sujette à l’abandon… » et déjà,
par cette reprise, elle se dédouble et s’abandonne, est abandonnée ; elle
devient à son tour une lisière, à l’image de celle qui, fluctuante, incertaine
parce que mangée de part et d’autre d’arbustes et d’avancées de l’herbe, sépare
et réunit le pré et le bois. Une réduction s’est opérée qui ne tient plus qu’à
un fil : celui de cette trace fine de la marche absorbée, plutôt verte et
noire car compression de terre et d’herbe superposées en coupe étroite, ligne
continue d’une basse profonde réduite à presque rien par cet abandon absorbé
qui libère le chemin multiple à d’autres abandons.
suitedébut
Fellini/varietà
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