Il
faut des bêtes, des bêtes imprévues, informes mais actives et agiles dans leur
entêtement de bête : imprévue, la nécessité des bêtes qui surviennent
après une latence initiale, des bêtes que l’on ne connait que par leurs effets,
bêtes métonymiques en quelque sorte,
entre les traces du singe de l’encre et le trou rond du rat dans son fromage de
Hollande. Peut-on imaginer la synthèse
animée de l’herbe et de la terre, de la montagne et du creux ? Est-il
concevable que cela ait des pattes et un museau (ou plusieurs museaux et une
seule patte, ou rien) ? Qu’une aimantation continue suive ou précède
son avancée depuis les salles délaissées jusqu’aux pics aigus au
soleil ?
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La Merveille de Sagres
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