Au-delà du raidillon des buis, le chemin s’élargit
et tourne vers le fond de la vallée ; on entre au village entre des murs
de marbre brut, perrons dressés, gris
et verts. Ainsi s’achève la descente : dans ces lieux plus familiers et
stables où tout semble prendre une consistance nouvelle, salutaire contrepoint
aux délestages en cours ou passés. La désaffection, les désaffections, allègent
les traversées, l’allant, et nous
ouvrent ainsi à la nouveauté du monde (qu’elle soit une découverte ou, du moins
- et c’est le cas le plus fréquent - une
redécouverte), au monde et à la densité concrète de ses arrangements. Les
traces laissées derrière nous restent en suspension.
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graviers graines gravats
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