les photos que j’avais intitulées Intimité,
il y a quelques années, et celles, récentes, intitulées Intimités, procèdent d’une même
figuration de corps sans corps, de corps en absence de corps
présents : équivalents, indications (d’une imminence ou d’un dépôt – d’un
reste), traces d’un simple passage ou
appels à suivre, et toujours plis de
chairs hétérogènes et fantasmées (tissus, cuir, projections d’ombres…),
conjectures, donc, hantées par cette
dé-corporation imagée de corps,
illustration troublante quoi qu’il en soit.
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