On sait, depuis le début, le lieu imaginaire que
suscite la désaffection, cette utopie d’une salle de cinéma vide et à
l’abandon, image indécise elle aussi dans son obscurité vague qui a besoin pour
exister de l’espacement de l’écrit au moment même où il s’organise en lignes
avant de se clore sur le mystère entr’aperçu… Et par mystère il faut entendre,
sans aucune contamination par le sacré, la simple existence virtuelle de ce
lieu qu’un battement révèle fugitivement, au moment même où il est nommé,
désigné plutôt, par ces approximations.
Pourtant, dans sa fragilité, l’image persiste, résiste, têtue d’avoir été
trouvée, adéquate par son inconsistance même.
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