Je gravis ce que je
vois de la montée et lui descend, que je découvre presque au dernier moment,
bien que le bruit de ses pas sur les pierres du chemin l’ait annoncé : arrêt
au croisement et salutations d’usage, échange sur le temps qu’il fait mais sans
les clichés habituels, tant l’effacement du panorama étonne: il suscite
un regret, une attente et génère, surtout, une délectation qui s’élève en
mots :
nebbia fitta, ma quando
si apre…/épais brouillard, mais quand ça se lève…
La traduction littérale serait :
mais quand ça s’ouvre/si apre…
… et le verbe « ouvrir » (aprire, donc, en italien) fait de la brume un rideau, du paysage
absent, une scène, de la blancheur, l’ubiquité d’un voile, de l’écran généralisé,
un bain…
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