L’Eden et l’Idéal : absolus paradisiaques de
l’affection, blocs homogènes de la synthèse trouvée entre l’attente et le don
dans l’espace tiers qui est celui de la transparence arrêtée par l’écran, du
faisceau forant l’ombre à la recherche de la surface où il va s’interrompre et
se projeter et irradier de son éclat le visage épanoui du spectateur
enchanté, visage éclairé de la même matière que celle de l’écran, matière
immatérielle baignant les ombres : une eau vaporisée, une onde. Paradis
perdu de l’idéal provisoire : ainsi peut être dite l’affection rayonnante
de ce temps-là devenu éternité dans le lointain et par le lointain :
la tête se détourne.
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