La splendeur des Tenenbaum, 6:conclusion.
Alors, renouer ? Oui, mais pour mieux dénouer,
peut-être… Ces retours sont aussi des abandons : la mère se remarie, le
père meurt, les fils retrouvent une activité, l’inceste ne s’accomplira pas…
Que
reste-t-il ? Un secret : l’amour le plus fort, l’amour secret,
intangible et permanent, entre le-frère-et-la-sœur-qui-ne-sont-pas-frère-et-sœur.
Si ce film a un sens, c’est celui-là : il devient la persistance – presqu’au sens de « persistance
rétinienne » - la persistance fantasmatique d’un inceste irrésolu.
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