En voici quelques extraits :
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« En fin de compte, il abandonna
l’homme et sa vie, quel qu’en soit le niveau, haut ou bas, ou du moins crut-il
les abandonner, et il se dédia, ou du
moins crut-il le faire, aux animaux, en écrivant des fables. »
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« Mais, ainsi, Mario s’habitua
à se déplacer dans la vie toujours accompagné des fables, comme si elles
avaient été les poches de ses vêtements.»
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« Puis
il y eut un autre petit progrès dans son œuvre grâce au choix de protagonistes
mieux adaptés. Non plus les éléphants, si lointains, ni les mouches aux yeux
privés de toute expression, mais les chers, les petits moineaux qu’il nourrissait- il s’autorisait ce luxe (un
grand luxe, à Trieste, en ce temps-là) - dans sa cour, de miettes de pain.
Chaque jour, il passait un moment à les regarder bouger, et c’était la partie
la plus radieuse de la journée, parce
que la plus littéraire, peut-être même plus littéraire que les fables qui en
résultaient. »
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« La fable resta toutefois cette
petite momie rigidifiée d’axiomes et de théorèmes, mais on pouvait au moins l’écrire
en souriant. »
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