Que dire, et pourquoi ? Tout se résorbe-t-il en
mots ? Que reste-t-il qui échappe à ça, qui le précède et l’anticipe,
peut-être, dans sa réalité simple non dite ? Les questions, insistantes,
demeurent… Ce qui se passe sur les écrans, directs ou réfléchis, cherche dans nos têtes une issue parlée, un murmure
d’abord, puis un babil, un essai renouvelé, un ajustement, une translation (on le sait). La
désaffection silencieuse et masquée accompagne et précède souvent cette
formulation et elle aussi sort soudain
en mots qui sectionnent le faisceau lumineux des projections tant aimées et
notre siège est d’un coup reculé avec force et vitesse dans l’éloignement
indéfini.
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