Mais prenons-y garde : ces désaffections
minuscules sont envahissantes et construisent peu à peu une disposition
négative et tentaculaire dont le réseau élargi parasite l’entendement. C’est une
fois de plus la translation, du
psychologique au poétique, qui peut sauver la mise et garder le contact avec le
monde sans passer par ce filtre extensif ; seule la translation permet de
maîtriser les débordements discrets, la chaîne des désaffections quotidiennes
qui ruinent le jugement et assèchent les sentiments ; elle seule fabrique
un panorama raisonné et imagé de leur multiplication, les étage et les
échelonne par des connexions libres et des juxtapositions ludiques.
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