C’est donc une image négative qui clôt la strophe
précédente : le noir des écrans, le
noir des écrans blanc et de la salle
obscure … Mais l’écran avait tout envahi : l’écran était aussi la
salle, entière… encore plus noire parce que l’écran n’irradiait plus, ne
diffusait que sa lumière noire qui en masquait la blancheur et la salle était
alors sans repère, elle ne faisait qu’un avec l’écran, la projection non
délimitée enserrait tout dans cette fluidité élastique de l’air noirci de toute
cette absence de lueur… On ne savait plus si l’espace était fini ou
infini : comment s’en départir sinon par une réversibilité onirique,
gant retourné de son côté lumineux qui éblouit et l’on se détourne ?
suite
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début
Période incendiée
Casting champêtre
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