2.
Nul
ne savait que l’objet de mots, cet objet-là, allait monter ainsi de la
phrase-enjeu vital, que ce souvenir de la désaffection globale de l’enfance
allait venir, être le premier fleuron de ce développement du « repentir »,
faisant bouger à distance temporelle les premiers énoncés hagards de la quête
de la définition magique, clé de tout l’allant
d’une vie, de toute vie, suite d’abandons et de reprises à quitter, vite, mode
d’emploi instable, dans le déséquilibre permanent de lui-même sinon tout se
ferme et alors à quoi bon ? Que dira le deuxième chant de cette élégie
détournée de la désaffection ?
Nul encore ne le sait, seule une
direction est donnée, mais floue : l’eau se perd dans l’eau, le sable dans
le sable, l’air dans sa transparence, le feu dans sa combustion torse.
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