Faire défection : écrits de la défection : quelque chose
manque, irrémédiablement… c’est le défaut qui constitue l’écrit, le rend
possible par cette simultanéité radicale de la présence et de l’absence, de
l’acquis et de la perte, du maintien et du relâchement. Faire défection à ce
que l’on aime, à ce que l’on aimait plutôt puisque l’écrire c’est, déjà, du
passé ; ne plus être là pour ce que l’on aime, ce qui nous affectait et
que l’on avait en affection : comment peut se maintenir, seul, sans cet
affect, ce qui ne bénéfice plus de notre affection ? Vacillant et faible
sous le choc négatif de cette défection ? Ferme et plein d’allant ? Cruauté.
début
La Photographie n'est pas la peinture
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