Variation de la « merveille », dans tous ses
états : d’abord, métamorphose opérée par la brume dont la blancheur sidère
et dont la suspension illimitée, bien qu’elle puisse se défaire à tout
moment, diffère la révélation; puis réserve de figurations dans la nuit et son
« obscure clarté », même quand elle est noire et que se diffusent alors les lumières des humains regroupés
dans les villes et les villages, lueurs vagues privées de leur source directe
masquée par les monts ; et le plein jour, enfin, le soleil,
l’échelonnement des vignes en terrasses dans la pente, jusqu’à la mer, les
îles, les voiliers sous le vent…
Renversement binaire des
multiples avatars, clairs ou obscurs, dégagés ou opaques, qui nous rapproche et nous éloigne à la fois
de ce tiers énigmatique qu’est la
beauté.
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