« L’enjeu est vital… » La vacuité contournée de la
prose dit cela : « l’enjeu est vital » et il s’agit de vivre, de
continuer, de poursuivre, sans effraction mais sans retenue, sans rien qui tire
vers l’arrière ou qui maintient tel un corset, de ces anciens corsets d’enfants
en tissu blanc, épais, aux mailles serrées, avec bretelles et rangées de gros
boutons de nacre sur le devant, fermeture pour presser sans comprimer la cage
thoracique, que le souffle continue à aller et venir sans contrainte, mais qui
pourrait à la longue entraver la croissance, rompre l’allant. Vertige de la défection et suprême ruse : le
vêtement de maintien resterait seul debout, vide, et l’être aurait fui,
reprenant sa course aérienne. Faire défection pour mieux vivre de rien :
on s’approche, de nouveau.
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Débutsuite
Une tentative d'effacement
La Photographie n'est pas la peinture
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