Et la question est maintenant celle du pli, et c’est nouveau. Il est maintenant question de livres pliés,
qu’est-ce à dire ? Un usage nouveau, subrepticement s’est introduit dans
les rituels de la lecture, des lectures abandonnées, impossibles dirait-on – et
le sommeil venant n’explique pas tout : elles restent fragmentaires,
partielles ; il suffit de quelques lignes pour que l’incitation se produise et la main repose le livre sur la table de
chevet ou par terre, mais le repose ouvert, couverture vers le haut, encore
protégé donc, aplati, le dos plié. Les livres plats se superposent ainsi,
s’accumulent, s’enchevêtrent aussi. L’incitation
est emportée dans le sommeil en attendant de pouvoir se concrétiser en
écrit nouveau, puisque c’est ce dont il s’agit.
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