« Vois-tu, si un poisson venait me trouver, moi, et me disait qu’il va partir en voyage, je lui demanderais : « Avec quel brochet ? »
N’est-ce pas : « projet », et non : « brochet » que vous voulez dire ? »
CARROLL : « Les aventures d’Alice au Pays des Merveilles » ch.10, p.152.

"Il manque un morceau vert au-dessus du rêveur" épisode 4

épisode 4
III


La porte de la grange est ouverte et il pleut. C'est une porte ancienne, composée de deux parties disproportionnées; la partie haute s'ouvre indépendamment de la partie basse et c'est sur elle qu'est fixée la serrure alors que la partie basse, pourtant plus volumineuse, ne ferme que par un loquet rustique de bois taillé; l'ouverture de la partie haute, vue de l'intérieur, découpe un rectangle horizontal donnant sur le fond du pré en pente et d'abord sur les trois branches grêles peu fournies du sorbier des oiseleurs, planté il y a à peine un an. Maintenant, la porte est entièrement ouverte, il pleut et la lumière grise qu'elle découpe obscurcit encore le cadre des murs; le gigantesque sorbier, au bout du terre plein, est appesanti par les grappes de ses fruits rouges que les merles picorent, entrant et sortant de l'arbre avec un vol retenu, presque plané (juste quelques bruits d'ailes se mêlant au froissement des feuilles ), et un cri sourd et bref, inquiet. Seule la partie haute de la porte rustique est ouverte et le brouillard blanc entre comme de la fumée; soudain, trois chevaux égarés passent la tête, en soufflant, par l'ouverture qui s'obscurcit. Le tronc du jeune sorbier commence à se dédoubler, à se démultiplier et il faut maintenant tailler au ras du sol, à chaque printemps, les pousses superflues; la porte est complètement ouverte et dans un rayon de soleil, des taons passent en grésillant. C'est le matin et, par le cadre disjoint, entre pierre et bois, alors que la porte est encore fermée, le soleil filtre et aveugle celui qui, avec enthousiasme, tire à lui sa partie haute après avoir fait tourner la clé dans la serrure: la terre fraîchement transportée a aplani le sol sur une dizaine de mètres au-delà de laquelle un trou a été préparé, qui accueillera les racines du sorbier. Il a souffert de la sécheresse et, de haut en bas (il faut maintenant lever complètement la tête pour apercevoir son sommet) ses feuilles découpées sont bordées d'un liséré marron clair. La nuit est tombée et au-delà des troncs multiples de l'arbre, au-delà de la courbe brutale de la fin du pré, l'éclat lunaire des lumières réverbérées de ce village des Pyrénées caché dans le fond se répercute sur la paroi montagneuse, de l'autre côté de la vallée, contrefort dont la partie haute, au-dessus des pâturages et des haies vives, a des à-pics de schiste gris qui sont parfois surmontés, dans leurs creux, de bouquets d'arbres clairsemés semblables à des indiens à cheval, aux avant-postes.
La photographie s'organise selon trois éléments; de part et d'autre de la porte ouverte, deux pans de murs à contre-jour renforcent l'éclat du panneau central dont le bord droit est dédoublé: une porte en bois plein s'ouvre en diagonale vers l'intérieur de la pièce alors qu'une moustiquaire de fin grillage, montée sur un cadre de bois et restée elle aussi ouverte, prolonge ce biais vers l'extérieur, laissant voir en transparence l'avant de la voiture dont un officier et un pasteur viennent de descendre, fixant intensément mais avec gêne et retenue la femme d'un certain âge vêtue d'une robe rouge à fleurs blanches (tablier noué dans le dos), un peu forte, qui est sortie à leur rencontre et que l'on voit de dos, les bras ballants, sur le seuil légèrement surélevé; on sait qu'un moment après, ayant compris qu'on vient lui annoncer la mort de l’ un de ses fils, elle s'effondre en silence et reste là, immobile, suscitant par sa chute lente un mouvement de compassion de la part des deux hommes qui, à leur tour, se baissent jusqu'à elle.
Virtuels L'autre photographie renvoie à un film beaucoup plus ancien; elle est reproduite en noir et blanc dans un petit livre consacré à son étude. Un cadre éclairé, comme un écran de biais par rapport à l'autre, se découpe sur un fond noir qui l'entoure complètement: c'est, vu de l'intérieur, le porche (galerie ou véranda) d'une maison, dont l'un des piliers de soutènement au chapiteau symétriquement orné de deux arabesques de bois, est pris lui aussi dans ce contre-jour; la silhouette d'un homme encore dans l'ombre semble s'avancer vers une femme vue de dos, en jupe longue et long tablier blanc noué à la taille, au bras droit levé, main en visière au niveau du front pour mieux identifier les cavaliers minuscules situés dans l'espace entre le pilier et l'encadrement de la porte, du côté droit; dans la profondeur, l'espace central est borné par une barre rocheuse précédée d'un rideau d'arbres. Virtuels
Tous les hôtels de la chaîne sont semblables et leur formule est identique; d'imperceptibles traces d'usure ou de dégradation introduisent quelques variantes dans cette monotonie ou bien l'accent des femmes de chambre que l'on presse assez tôt dans la matinée (ces hôtels ont surtout une clientèle de voyageurs se levant de bonne heure) de faire le ménage. Ce monde uniforme, aux composants réduits, est troublant; seule, la fenêtre carrée de dimensions modestes, une fois levé le store de nylon blanc et opaque, et si la chambre ne donne pas directement sur l'autre aile du bâtiment, ce qui produit alors un appauvrissant effet de miroir, redoublant le choix restreint des programmes de télévision diffusés par des postes haut perchés et solidement arrimés à une plate-forme de métal vissée dans le mur, s'ouvre sur un paysage différent. Les contreforts qui s'élèvent au nord de la ville sont surmontés d'un bref mamelon plus lointain, siège maintenant d'un lotissement de maisons individuelles (autrefois un bois où l'on pouvait se perdre) qui cache le village-rue, au-delà, à l'entrée duquel se dressent toujours deux conifères jumeaux. On voit le zigzag net que la route trace à flanc de coteau et, par endroits, le terrain est si aride qu'affleurent les blocs d'une roche blanchâtre comme une aube alors qu'ailleurs l'excès d'humidité révèle des plaques d'argile rosâtre. Les personnages de «Dune» ne voyagent pas: ils replient l'espace; voyageurs immobiles, leur regard et leur voix s'altèrent seulement et une sorte d'hypnose semble leur état normal, comme une veille shuntée mais lucide, malgré l'abandon qu'elle suppose. Virtuels
Pendant des années, des milliers de trajets ont multiplié les points de vue sur le flanc du coteau, puis sur l'à-plat de La Drèche, le creux auquel succède le raidillon de la Gamasse et son lotissement récent, avant le nouveau plat étroit sur lequel le village a été initialement construit, sa lente destruction ayant surtout affecté sa partie la plus élevée, réservée aux cités de mineurs de la colonie polonaise, avec leurs jardins ouvriers. Ainsi l'alternance des saisons, les étapes du parcours, les accidents et les espoirs, ont sans cesse altéré, modifié la perception de ces lieux familiers, laissant coexister ces variations, ces changements, ces ressemblances perturbées par d'infimes modifications (état de la route ou couleur des feuilles, maison nouvelle ou simple nouvelle couleur de volets ou de portes…); la croissance de l'observateur, l'orientation ponctuelle de son regard laissée au hasard d'une rêverie, ou pris par une fixité soudaine et intense, une lumière inhabituelle, un événement exceptionnel, des travaux, un embouteillage, la courbe rectifiée de la route à un certain passage réputé dangereux, qui fait que le paysage bascule différemment alors que l'autobus va maintenant plus vite, ont additionné sans les abolir des visions multiples. Mais un autre type de regard, unique cette fois, dont la force synthétique, globale agit simultanément, étage en une même coulée coteau, vallée, plaine puis coteau, de nouveau, tunnels et défilés, en fait un ensemble vibrant de relations clignotant, scintillant comme une cosmogonie expansive, expliquée. Enfin, perdu dans la pénombre des hauteurs de cette salle immense, un oeil bleu sans paupières, aussi gros qu'un dirigeable, parcours les cintres, enregistrant machinalement les moindres détails sous des angles variés à l'infini, à la fois terrifiant et inoffensif et, par dessus tout, inutile. Virtuels
Suave malgré tout, la voix de la chanteuse dont l'accent à lui seul constitue tout un phrasé, et même une matière, favorisant, par les difficultés à dire qu'il révèle, cette instabilité allant d'un son rauque détimbré à l'aigu le plus criard, ténu (la voix se casse, dirait-on, mais retrouve soudain une force imprévue, se durcit) aborde le dernier refrain; c'est alors qu'en reprise revient la voix du début, du moins les paroles du premier couplet et l'on pense à un banal effet de boucle; mais, peu après, dans quelque intervalle, ce sont des bribes du deuxième couplet, puis du suivant, qui refont surface comme si un abrégé du texte comblait les espaces purement instrumentaux séparant les éléments du refrain; ces deux voix se recouvrent parfois, restant toutefois séparément audibles grâce au jeu différents des tonalités. Non pas boucle, donc, mais prélèvements subtils, redoublements partiels plus exactement, puisque ce qui précède n'est pas altéré, farcissure, écho. Le mot

« Trouble »

revient, ce qui ajoute à cette fin un léger effet de miroir entre le traitement rythmique du texte, le vibrato des voix et le thème lui-même.
S'aidant d'une canne et accompagnée d'une amie vêtue d'un manteau de vison, elle s'avance péniblement sur le quai du métro; elle est âgée, fardée, blonde et parle fort; sa voix de sourde attire l'attention et l'on remarque vite une anomalie: son ventre rebondi, visible dans l'ouverture de son trois-quarts en peau retournée, est auréolé d'un approximatif losange central, se détachant nettement en beige rosé sur le fond bleu marine du pantalon, et barré dans le sens de la hauteur d'une ligne un peu tremblée, sinueuse, aux minuscules méandres d'une nuance plus soutenue; les bords incertains de l'ovale clair, parfois bâillants, sont dentelés par la fermeture à glissière restée malencontreusement ouverte ou ayant cédé sous la pression de l'abdomen, révélant le collant couleur chair laissant deviner, malgré sa relative opacité, une indistincte pièce de lingerie, blanche sans doute. Deux noirs sont assis sur les chaises fixées le long du mur courbe de la station; l'un d'eux se lève, va taper sur l'épaule de la vieille dame et, assez fort pour qu'elle l'entende, lui dit:

" Madame, votre braguette est ouverte"…

Elle sourit, amusée et d'un geste rapide, ferme son pantalon; l'homme revient s'asseoir, conscient de l'importance de sa démarche, rassuré par l'accueil qu'elle a reçu, refusant tout sourire complice qui atténuerait le mérite de cette dignité rendue.
Tout près de la sortie du métro Dugommier, un groupe de manifestants défile aux cris de

"Juppé démission"

ce qui, un an et demi après la victoire de l'opposition, paraît étrange; le nom de l'ancien premier ministre est reconstitué en première ligne par cinq jeunes gens, chacun portant une de ses lettres peinte en noir sur le devant d'une combinaison blanche. Des banderoles et des drapeaux signalent la participation de syndicats divers mais les mots d'ordre, essentiellement en défense du service public, convergent; les fumigènes se mêlent à une brume légère; il fait très froid. La manifestation s'avançant tout droit suit d'abord un tronçon assez bref du boulevard, puis monte en tournant sur la place où, selon l'ordre reçu, elle s'immobilise. L'équipe technique du film a suivi son déplacement prise après prise et le chariot de la caméra a décrit de plus amples trajets selon des courbes permettant de varier les points de vue et dans le but d'arriver à donner, au montage, l'impression d'une foule. Un défilé tardif quant à ses exigences descend l'avenue avant de bifurquer sur le terre-plein, accompagné d'une caméra mobile qui le traverse parfois. Pour les besoins d'un film, une troupe de marcheurs hétéroclites mais dûment syndiqués ont pendu en effigie le ministre honni dont le nom est reconstitué par cinq caractères ambulants, instables et parfois houleux, au premier rang; ils crient et lèvent le poing avant de s'engager selon une diagonale hasardeuse dans le square désert. Une cohorte mixte d'enragés cabotins vocifère dans la rue avant de parcourir l'arc de cercle voulu par la mise en scène et de s'arrêter sous les arbres. On la refait: un réseau de cinéphiles déguisés en syndicalistes de tout poil se gèle depuis plusieurs heures à toujours refaire le même parcours (tout droit puis on tourne…) pour abriter une histoire d'amour improbable sur fond de mobilisation sociale.
Virtuels
Le livre a jauni. Il a été lu, relu, analysé et les marque-pages abondent, rapidement confectionnés dans des papiers d'occasion: feuilles de brouillon déchirées, morceaux de tracts anciens, tickets de bus ou de métro, rectangles de carton souple détachés de vêtements neufs et portant leur marque, leur taille, leur composition, leur prix dans différents pays d'Europe symbolisés par leurs drapeaux, des conseils de lavage. Parfois, c'est la page elle-même qui a été cornée, rabattue en triangle vers l'intérieur et ceci selon plusieurs variétés: page de droite, en haut, c'est l'usage le plus fréquent, mais aussi page de droite en bas ou bien en haut et en bas à la fois suivant un code peu explicite, mais aussi la page de gauche, en haut, en bas ou les deux. Les chapitres ont été numérotés au crayon, ce que l'auteur n'avait pas voulu faire; des traits verticaux parfois arrondis en crochets souples tracés comme par négligence longent certaines lignes, des mots sont soulignés ou entourés, ou les deux à la fois, par exemple:

« maison… maman… mélodrame… théâtre ambulant… moment… des voix d'un autre monde… flots… rivières… blanchâtres… molles… enfance… »

Des phrases entières aussi, par exemple, en remontant vers le début:

« En classe, elle articulait chaque mot avec une extrême netteté… quand tu allais entrer dans la classe du certificat d'études… Dans les grandes feuilles de papier bleu qui servent à couvrir mes cahiers et mes livres… »

Etc.
Le volume est resté blanc. Non loin de la station de métro portant le nom d'un général français de la Révolution, une cohorte protestataire déambule en demandant la démission de l'ancien premier ministre; c'est en effet le patronyme de l'hôte précédent de l'hôtel Matignon qui figure en tête, composé de signes mobiles noirs peints sur le blanc de vêtements de circonstance portés par cinq manifestants. S'appuyant sur un bâton de marche et suivie d'une compagne vêtue d'une fourrure prestigieuse, elle progresse difficilement sur le quai; elle est vieille, outrageusement maquillée, les cheveux platine et la voix sonore; elle entend sûrement très mal et son timbre survolté attire l'attention; on voit vite le détail qui choque: son ventre gonflé, dans l'entrebâillement de son manteau de peau, semble maculé d'un cercle imparfait dont la couleur claire contraste avec le ton foncé de son pantalon; ce cercle est rayé verticalement d'un trait zigzaguant, plus sombre; la circonférence déformée et flottante de cette ellipse munie des dents d'une

"Eclair"

qu'elle a oublié de fermer ou qui a craqué sous la tension permet de deviner de vagues sous-vêtements. Etonnamment délicieuse, la voix de la cantatrice, déformant la prononciation du français jusqu'à en faire une substance nouvelle, une profération inédite privilégiant de fabuleux écarts et même une extinction simulée ( comme si le son se perdait alors qu'il repart, impérieux) arrive à la fin du chant; mais reviennent alors les paroles du début, laissant croire à une composition circulaire; pourtant, dans les silences c'est tout le texte qui semble défiler par fragments; ce double récitatif demeure clair car les hauteurs diffèrent.
Longtemps, d'innombrables parcours ont fait proliférer les vues sur ces reliefs accidentés et instables (montée abrupte, plateau puis cuvette, et nouvelle montée) dont le travail menace encore l'assise la plus élevée du village. Tous les hôtels du même nom sont les mêmes; les seules différences tiennent à la façon dont vieillit tel ou tel matériau et au phrasé de l'équipe d'entretien au travail dès l'aurore. Le cliché est construit en triptyque: la porte ouverte et les deux pans de murs qui l'encadrent; un gradé et un ecclésiastique sont descendus de la limousine arrêtée devant le perron et regardent avec une compassion discrète la mère en robe rouge et blanche, bien en chair, qui est venue les accueillir figée là le dos tourné, les bras écartés; on se souvient qu'elle ne va pas tarder à se laisser glisser au sol anticipant ainsi l'annonce d'une terrible nouvelle concernant ses fils partis à la guerre et entraînant les deux hommes, par mimétisme, dans cet effondrement. Le deuxième photogramme lui est antérieur de plusieurs décennies ; il figure dans une étude du film dont il est tiré. Cet univers monotone, aux éléments rares, est troublant; seul le paysage découpé par la fenêtre ouverte, si elle ne débouche pas directement sur l'autre façade de l'hôtel, introduit de la nouveauté. Des circonstances infiniment variées ont constitué un vaste réservoir d'images simultanées mais différentes (parfois en raison du changement, de l'ajout ou du retrait d'un minuscule détail); l'avancée en âge du spectateur, l'angle momentané de sa vision flottante ou une brusque sidération, les aléas de la circulation et de l'entretien de la chaussée, la modification de tel tronçon à risques pliant autrement l'espace, ont superposé sans les confondre ces innombrables coups d'oeil. Le cercle ne se referme donc pas et l'on a plutôt affaire à des superpositions décalées, glissantes, remplissant les vides par redoublement. Deux noirs sont assis sur des chaises fixées le long du mur de la station; l'un d'eux se lève, va taper sur l'épaule de la vieille dame et, assez fort pour qu'elle l'entende, lui dit:

« Madame, votre braguette est ouverte… »

Différents supports peints renvoient à des sigles syndicaux opposés mais la sauvegarde et l'amélioration des services publics fait l'unanimité; le brouillard et la fumée se confondent; il fait très froid. Inlassablement feuilleté, le livre abonde en signets de fortune fabriqués à la hâte: lambeaux de prospectus, découpes de papier ménage, billets d'entrée au cinéma ou au musée, étiquettes mal collées sur des revues et des magazines reçus par la poste et portant l'adresse. On a corné les pages dans tous les sens, en haut et en bas et cette surcharge de marques laisse perplexe. Le défilé marche droit puis bifurque sur le terre-plein s'arrêtant au moment voulu. La vieille dame, avec un bref rire de gorge, remonte la fermeture éclair; son sauveur se rassied, très digne.

« Trouble »

est répété, ainsi que

« Sens dessus dessous »

perturbant la fin du morceau. Un coup d'oeil unifie le panorama déployé. Les hauteurs dominant la ville révèlent maintenant le village étagé, dans tous ses états. Cadre blanc sur cadre noir, la porte ouverte a permis à l'homme de rejoindre la femme scrutant d'infimes cavaliers surgis dans la profondeur, à l'avant de la barre rocheuse précédée d'un rideau d'arbres. La grange est ouverte et il pleut.

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