Module 88
Critique du nihilisme profasciste de Pirandello
En 1923, après avoir rédigé un article pour l’anniversaire de la Marche sur Rome, Pirandello est reçu par Mussolini.
Quelle identité l’homme Pirandello sans identité s’attend-il à recevoir d’autrui lorsque, en septembre 1924, soit deux ans avant la publication de « Un, personne et cent mille », il demande à Mussolini, dans une lettre ouverte que publie le journal L’Impero, son adhésion au parti fasciste ?
Quelle(s) « personnalité(s) » Pirandello espère-t-il que l’Autre-Mussolini lui octroiera, en plus de certains avantages matériels et moraux non-négligeables, même s’ils ont peu duré ?
Quelle part du nihilisme constructiviste des conceptions de Pirandello - cette théorie de l’absence constitutive d’identité propre - le Duce pouvait-il combler et justifier de l’extérieur ?
L’homme moderne en quête d’auteur devait-il inévitablement se tourner vers l’autorité fasciste pour être déchargé du néant de sa liberté ?
Tout ça pour ça ?
En 1923, après avoir rédigé un article pour l’anniversaire de la Marche sur Rome, Pirandello est reçu par Mussolini.
Quelle identité l’homme Pirandello sans identité s’attend-il à recevoir d’autrui lorsque, en septembre 1924, soit deux ans avant la publication de « Un, personne et cent mille », il demande à Mussolini, dans une lettre ouverte que publie le journal L’Impero, son adhésion au parti fasciste ?
Quelle(s) « personnalité(s) » Pirandello espère-t-il que l’Autre-Mussolini lui octroiera, en plus de certains avantages matériels et moraux non-négligeables, même s’ils ont peu duré ?
Quelle part du nihilisme constructiviste des conceptions de Pirandello - cette théorie de l’absence constitutive d’identité propre - le Duce pouvait-il combler et justifier de l’extérieur ?
L’homme moderne en quête d’auteur devait-il inévitablement se tourner vers l’autorité fasciste pour être déchargé du néant de sa liberté ?
Tout ça pour ça ?
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