Sommes-nous
revenus de la mort, de notre propre mort, par l’abandon des ténèbres ? On
peut répondre oui, mais à deux conditions : ne pas réduire les salles
désaffectées au royaume des ombres selon une idée reçue balayée du revers de la
main ; ne pas dramatiser la
traversée par de vieillottes imageries, bric-à-brac. Il s’agit d’une résorption
continue où se répartissent autrement l’ombre et la lumière, les parcours et les
parcours, résorption qui autorise l’ombre du veilleur éclairée par les reflets
des écrans à reprendre la route, libérée de sa propre image et même de sa
propre vie lourde allégée pourtant d’un fantôme portatif : ghost !
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