Pourquoi ne
faut-il pas réduire les salles désaffectées au royaume des ombres ? Parce
qu’elles sont un lieu de vérité, vérité évanescente sans doute mais expérience
de vérité et de pensée : consistance du fantasme dans les croisements
qu’il établit, les condensations qu’il opère, leçon de choses, à sa façon qui
en vaut bien d’autres. Souligner ici, à l’occasion, la consistance de l’imagerie,
de la fantasmagorie des écrans activés : les ombres bleues des fausses nuits,
les robes rouges des belles actrices, le Technicolor précipitant la sensation
visuelle absolue qui s’imprime à jamais, hors de toute mémoire et de toute
pensée.
début
gravier, graines, gravats...
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