On
ne peut parler de la mort, le mot mort
lui non plus, et pas seulement la chose,
ne peut s’offrir longtemps aux regards ; mais il y a plus : le mot ni
la chose n’ont de lieu, de mythe acceptable et toute figuration est figuration
de la vie encore retenue, l’expérience est oblitérée, ne subsiste
qu’indirectement par ses conséquences, ses retombées à partir d’un trou creusé
profond ou d’un feu invisible lui aussi, les deux en absence, définitivement. Les
salles, désaffectées ou non, sont autre chose, ailleurs, les ténèbres sont
celles des vivants. L’expérience des
libertés se joue de l’ombre et de la lumière, les tient à égale distance, les
sépare de leurs clichés, même prestigieux.
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