Les
brumes d’été envahissent la haie et parmi ce qu’il reste des arbres voilà que
se découpe un rectangle plus clair, sorte de fenêtre céleste, qui se superpose
à l’enchevêtrement des branches. On s’aperçoit alors que la photo a été prise à
travers la vitre d’une porte sur laquelle se reflétait la porte opposée donnant
sur le ciel gris. La surimpression est obtenue sans effort, par projection
lumineuse. C’est un écran qui est projeté et semble se délimiter directement
sur le fond - atténué par le brouillard plus épais maintenant - des feuilles de
noisetiers, spectacle diurne supprimant les distances, en trompe-l’œil,
maintien translucide de ce qui est placé hors de toute vision directe.
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