Pourquoi ce nom, « L’Idéal »,
pour cette salle de cinéma?
Idéale, la salle elle-même, ses conditions de projection ? Non, bien
sûr : elle était triste et délabrée, salle d’emprunt, détournée de sa
fonction initiale. Lieu de l’idéal enfin trouvé, enfermé entre ces murs et
figuré sur l’écran changeant ?
Etait-on sûr, en y venant, d’avoir atteint ce qui par définition fuit ? Pouvait-on, sans risquer d’être déçu, y entrer avec ses espérances ? Etait-ce
une inversion : la salle de cinéma lieu de l’Idée et non pas du
leurre ? Le gros plan de ce visage translucide sur l’écran était-il la
synthèse enfin reformée de la matière et de la non-matière, fiction d’affect
par la pensée aspirée ?
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début
De vains éclaircissements
La photographie n'est pas la peinture
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