Et l’autre, « L’Eden »,
quelle prétention ! La salle comme jardin, jardin qui fut d’abord l’enclos
mais qui, ici, enserre de ses murs l’obscurité où rien ne pousse. Paradis que
ce resserrement partagé dans le noir ? Paradis que cette illumination
frontale, là, sur le mur du fond blanchi ? Eden-Idéal fait d’images
compensatrices : état du spectateur transporté dont le fantôme ravi
synthétise son corps et celui des personnages projetés, dans quelque endroit
abstrait et indéfini que l’imagination distraite laisse s’évaporer dans les
ténèbres. Le cinéma, Oiseau de Paradis…
amour illimité de ça… de cet envol exotique vers un cratère en fusion
qu’entourent l’océan et les palmes.
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De vains éclaircissements
La Photographie n'est pas la peinture
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