Dans sa Brève histoire du roman policier, Léonardo Sciascia fait référence
à La Pierre de lune, de Wilkie
Collins : « Sherlock Holmes est le descendant direct de Dupin, mais entre les deux, on
trouve le sergent Cuff, le protagoniste du roman de Wilkie Collins intitulé La Pierre de lune qui, selon Chesterton (qui s’y entendait),
est le meilleur récit de mystère du monde. »
Après avoir lu La Pierre de lune, j’achète à un bouquiniste du lundi, au marché de
mon quartier, Voix sans issue, de
Charles Dickens et Wilkie Collins (« …
qu’un Dumas, pris aux sortilèges du polar, n’aurait pas désavoué… » - dit
la quatrième de couverture). Le texte est suivi d’une postface, le père Noël écrit des romans
policiers, signée par Charles Danzig, dans laquelle je lis que Voix sans issue a été écrit « un an avant cette Pierre de lune que l’Angleterre tient pour son premier
roman policier et Chesterton pour « probablement le meilleur roman
policier du monde » (Le Siècle de Victoria en littérature). »
Sciascià est mort en 1989, la Postface de Danzig date de 1995… Danzig
a-t-il trouvé sa référence dans la Petite
histoire du roman policier de Sciascià, ou, plus vraisemblablement, comme
Sciascià lui aussi sans doute, directement dans l’étude de Chesterton, comme le
laisserait supposer l’ajout de son titre ?
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