Tiens, oui, c’est ça : une mécanique… c’est-à-dire
le retrait des sentiments, la mise à nu des procédés (l’ensemble des mouvements
des corps sans conscience ni émotion, réduits à eux-mêmes). Le corps projeté,
diffusé, cadré, est mis à plat, limité à deux dimensions, à quelques contrastes
de teintes, marionnette ratée, automate : un panoramique sans gloire, un
simple trajet d’arpenteur d’une porte à une autre porte, un intermède sans
épaisseur. Et après ? Une tentative vite abandonnée de restituer une complexité
dense… mais le cœur n’y est plus… et
l’élégie pourrait monter dans cette pause si le détachement net n’avait accompli
son œuvre irrémédiable.
suitedébut
Comment devenir un personnage de roman?
De vains éclaircissements
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