Ghost !
Ghost, voilà le mot ! Ghost ? Oui, Ghost ! Ghost ? Mais
pourquoi pas « fantôme » ?
Ou « revenant » ? En raison de la force du monosyllabe Ghost,
de sa force aux sonorités opaques, sombres, sourdes en partie : il est
noir, monosyllabe noir par tout ce qu’il est : bloc indissoluble, il est aussi
la bulle noire qui gonfle à partir de lui-même, de sa profération dure :
sa brièveté crée le silence obscur qui l’entoure et s’élève vers le plafond
sans bord qu’il traverse sans effort, qu’il ouvre sans peine et qui s’écarte
pour ce gonflement noir. Un monosyllabe qui revient en écho sur lui-même, se
retourne sur lui-même, sur sa brièveté, après un vaste circuit informel.
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