Les
salles ont été abandonnées, dévastées, réduites au néant qui les menaçait,
n’ont plus opposé de résistance. Que
ferons-nous de cette disparition ? Les salles délaissées, quittées, aux
écrans en lambeaux, armatures rectangulaires découpant, avant leur chute
définitive, l’espace du ciel encore parcouru d’oiseaux, au hasard de leurs vols
irréfléchis, sans prédiction ni menace, subsisteront en tant que traces - mais de quelle nature,
alors ? Ni le souvenir ni le rêve ne semblent assez exacts… Quelle façon inédite,
tout aussi immatérielle, maintiendra-t-elle ces vestiges, sans immobiliser dans
le passé ou l’ailleurs le fuyant
spectateur ?
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fellini/varietà
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