Mais
ce n’est pas le temps de la mélancolie avec ses lentes vagues qui montent sans
se briser jamais. C’est un temps séparé, c’est-à-dire propre à ce phénomène de
la désaffection, un temps lui aussi dans le retrait, délimité à l’intérieur de
l’autre temps, le temps général et ses mouvements divers. Le contact direct est
coupé : silence dans le temps, creux. La désaffection est paisible et
semble procéder d’elle-même, sans intervention de la volonté et donc de la
tension du temps particulier dans le temps général. Reprenons l’image d’un
glissement : un vêtement échappe alors qu’on le quittait et, léger, se
plisse sans bruit sur le tapis silencieux.
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