Les spectateurs de cinéma ne sont pas dans le
noir : le reflet de l’écran éclaire
leurs visages, réflecteurs dont le masque réfléchi et partagé - masque qui
bouge et varie, dépôt instable qui s’interrompt parfois et reprend - est un
inconscient de surface, une peau qui se superpose à l’autre, qui est l’autre en
cette projection : il n’est ni vu ni pensé par le spectateur qui n’en sent
pas la caresse ou la blessure, qui ignore ce bain qui pourtant le défigure ou
l’embellit : la superposition est une figure
du spectateur autant que de l’écran, l’enveloppe dont il est affecté : le
spectateur est aussi l’écran qu’il ne voit pas et qui pourtant l’anime,
interface.
suite
début
Il manque un morceau vert...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire