On se souvient aussi de la non-relecture ; l’expression
répétée : objet de mots :
ça, c’est du concret ! J’entends ton rire. Quelques avatars, des vêtements
surtout qui rejouent en absence la
grande scène, le trio infernal, la tragédie ridicule dont on se lasse et dont
on ne se lasse pas. L’avatar c’est la chute, l’incarnation : du ciel au
sol, du corps animé, aérien, à la penderie close, à la mémoire qui laisse filer
toute matérialité, parente en cela de l’écrit. Vêtements portés, quittés,
perdus ou jetés : que reste-t-il ? Rien. Il faut continuer, aller de
l’avant, laisser tomber ces hardes dégonflées, plates sur le sol plat. Avatar
du vol plané : comme autant de chutes des dieux absents dans l’air vide.
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