Comment se dissipe l’aura des choses ? Comment et
pourquoi tombe-t-elle ? Ce n’est
pas l’objet qui change, ou le lieu, dans leur altérité radicale, ils demeurent,
indifférents. Nous sommes au cœur de la désaffection : quelque chose tombe
(autour ?) mais cet objet, ce lieu, se maintiennent, autrement vus,
autrement dits. Ce qui tombe, se dissipe, s’évanouit, n’a peut-être jamais été
là… et pourtant ! L’objet mis au rebut reste l’objet mis au rebut, simple
objet dans le placard des objets mis au rebut, jamais aussi concrets que depuis
qu’ils ne servent plus, ou depuis que le lieu, la personne, sont réduits à
eux-mêmes, ce qui n’est pas rien, ce qui remet les choses en place et les gens
à leur place, libres ! Les ombres sont différentes alors et sans illusions
projetées.
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