Quel est l’autre danger ? Le rien, l’arrêt de mots. Il
faudra s’en souvenir quand il s’agira de traiter la réserve, l’espace non
couvert de peinture ou de mots (on avait tapé mort, tiens !). C’est pour cela que l’abandon suppose un
nouveau gain et l’arrêt, le redémarrage (air connu, maintenant, depuis le
temps, etc.). La bulle momentanément grossie du jeu cruel va se résorber et
l’odeur de mots s’éloigner au fur et à mesure que le texte s’écrit. Porte
coulissante : l’espace nouveau s’ouvre peu à peu, volet qui laisse voir l’image avec l’image, l’image poussée par
l’autre, nouvelle, terrain gagné, terrain perdu, balayage, cloisons japonaises.
La cour de récréation n’est plus qu’un enclos vide à traverser de nouveau dans
la clarté du matin.
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