La réduction serait-elle
la nouvelle figure approchant le
travail du repentir ? Pourquoi pas… Elle ajouterait, par rectification et
rajout, une opération simple et courante de nos vies même : réduire ce qui
avait pris trop de place, dégonfler les baudruches tant aimées, libérer de
l’espace… Amoindrir n’est pas supprimer, mais restreindre, rapetisser,
miniaturiser, pour tenir au creux de sa main ce qui nous englobait, nous
asphyxiait. Libérer de l’espace, donc, mais aussi saisir d’un simple coup
d’œil, dans ses nouvelles proportions, l’image qui nous débordait de toutes
parts. Réduire, figer, fixer (au deux sens du mot), enclore dans un cadre à
notre échelle les déports et les débordements des valses immodérées.
suite
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début
La Désaffection
De la succession des images
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