C’est maintenant une vision… une image et une vision…
c’est-à-dire une si étonnante image qu’elle semble une vision… C’est à propos
d’une ville, d’une image d’une ville, figure qui tient du rêve éveillé,
suspendue entre un avant et un après, condensée donc dans leur déplacement
arrêté : c’est une grande rue en pente de la ville portuaire, c’est une
rue en pente qui porte la trace d’une inondation d’ orages subits, les traces
brunes rougeâtres d’un flot disparu dans la mer d’en bas qu’il a adoucie et
teintée, les traces indirectes : passage emporté que l’on induit d’un tas
de voitures ramassées là, au bout de la pente, barrage en tout sens d’un amas
presque comique, vision météorologique rétrospective dans la ligne de fuite
barrée…
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