Et le ressassement, le ressassement obligé, qui est –nous
dit-on – insistance mais aussi égarement, une sorte d’égarement : un
égarement, en quelque sorte. On s’égare, on se perd jusqu’à la folie en
sectionnant ainsi ce à quoi l’on tient, l’on tenait ; on perd la droite voie, au profit des accidents de
parcours qu’il faut évacuer, en urgence parfois, pour la retrouver, sans
encombres. Folie mécanique ou lyrique de
la voie perdue dans ces constructions retorses, ruses du déblaiement, amas.
Quel temps perdu ! Folie de la simple raison : se perdre pour se
retrouver sans se perdre… Une ligne droite refaite à neuf, méandres effacés,
tournants inactifs. Le temps court à sa perte, de nouveau, enfin.
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