Mode 2: réductions.
Module 14
Les livres sont des objets (presque) comme les autres
Module 14
Les livres sont des objets (presque) comme les autres
Puis : non exempt d’apories, le Projet …
En voici une, rencontrée parmi les livres, qui auront, ici, un rôle important: soit une suite de volumes, trois au minimum (trilogie de romans, cycles d’essais…) ; si vous les posez à plat sur une table, l’un sur l’autre, dans l’ordre chronologique, le premier est dessus et ainsi de suite… mais si vous les rangez sur l’étagère de votre bibliothèque, droits et classés de gauche à droite, il faut, pour respecter l’ordre initial, l’inverser… tout au moins, dans ce cas, échanger la première place et la troisième; allez y comprendre quelque chose…
Les livres, c’est compliqué, parfois jusqu’à l’absurde…
Ainsi : soit un jour de grande affluence (une veille de fête, par exemple) dans un magasin de grande distribution ; on annonce une heure d’attente avant de pouvoir accéder aux caisses… Pour peu que le volume choisi soit mince, du genre : « Une sale histoire », de Dostoïevski (où il est dit : « C’est plus dur de ne pas comprendre que de comprendre. »), il peut être lu avant d’être payé.
Il faut, dans ce cas quitter la file, remettre le livre à sa place, sur la table réservée à ce genre, et rentrer chez soi - il est tard - en réfléchissant à cette lecture dérobée :
« … ce sont des méditations entières qui nous passent parfois par la tête en une seconde, sous la forme d’espèces de sensations, sans traduction dans aucune langue humaine, sans parler de langue littéraire… elles ne sortent jamais au jour, mais elles existent chez nous. »
… content de connaître la suite, de savoir ce que ces lignes sont devenues, de détecter l’origine possible de ces « Tropismes » aujourd’hui fameux mais dont la ténuité déconcerta longtemps, interprétée d’abord comme un sens mesquin du détail, une maniaquerie paranoïaque, un vide privé exacerbé en cosmos portatif, un désengagement, un retrait… content donc, mais furieux, aussi, de n’avoir, de nouveau, rien à lire.
En voici une, rencontrée parmi les livres, qui auront, ici, un rôle important: soit une suite de volumes, trois au minimum (trilogie de romans, cycles d’essais…) ; si vous les posez à plat sur une table, l’un sur l’autre, dans l’ordre chronologique, le premier est dessus et ainsi de suite… mais si vous les rangez sur l’étagère de votre bibliothèque, droits et classés de gauche à droite, il faut, pour respecter l’ordre initial, l’inverser… tout au moins, dans ce cas, échanger la première place et la troisième; allez y comprendre quelque chose…
Les livres, c’est compliqué, parfois jusqu’à l’absurde…
Ainsi : soit un jour de grande affluence (une veille de fête, par exemple) dans un magasin de grande distribution ; on annonce une heure d’attente avant de pouvoir accéder aux caisses… Pour peu que le volume choisi soit mince, du genre : « Une sale histoire », de Dostoïevski (où il est dit : « C’est plus dur de ne pas comprendre que de comprendre. »), il peut être lu avant d’être payé.
Il faut, dans ce cas quitter la file, remettre le livre à sa place, sur la table réservée à ce genre, et rentrer chez soi - il est tard - en réfléchissant à cette lecture dérobée :
« … ce sont des méditations entières qui nous passent parfois par la tête en une seconde, sous la forme d’espèces de sensations, sans traduction dans aucune langue humaine, sans parler de langue littéraire… elles ne sortent jamais au jour, mais elles existent chez nous. »
… content de connaître la suite, de savoir ce que ces lignes sont devenues, de détecter l’origine possible de ces « Tropismes » aujourd’hui fameux mais dont la ténuité déconcerta longtemps, interprétée d’abord comme un sens mesquin du détail, une maniaquerie paranoïaque, un vide privé exacerbé en cosmos portatif, un désengagement, un retrait… content donc, mais furieux, aussi, de n’avoir, de nouveau, rien à lire.
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