"Fellini "avant "Fellini"?
Une vision rétrospective de ses films révèle la lutte de certaines formes ou de certaines situations obsessionnelles pour s'affirmer de plus en plus, arriver à exister en se dégageant de la gangue "réaliste" , des exigences du scénario, de la progression organique d'une intrigue - tout en prolongeant le néoréalisme.
Les déambulations d'une "troupe", une femme-déesse vue par un homme-enfant, une stylisation des personnages et des décors participant d'une inquiétante étrangeté souvent bouffonne, parfois morbide...
"La dolce vita" est un point de tension, "8 1/2", un point de rupture, "La voce della luna" reconsidère l'équilibre.
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