« Vois-tu, si un poisson venait me trouver, moi, et me disait qu’il va partir en voyage, je lui demanderais : « Avec quel brochet ? »
N’est-ce pas : « projet », et non : « brochet » que vous voulez dire ? »
CARROLL : « Les aventures d’Alice au Pays des Merveilles » ch.10, p.152.

Une tentative d'effacement/ Le Projet 59

Module 59
Le dodo disparu

Ces fous de l’ornement auraient d’ailleurs intégré à leur logo le fameux O redoublé en référence au plumage fastueux et mythique de l’OO, rangé par Jules Verne dans la catégorie des oiseaux qui ne chantent jamais. La beauté de « … son plumage […] dont était formé le fameux manteau de Kamehameda, et auquel avaient travaillé neufs générations d’indigènes… »[1], compensait son défaut de ramage.
Certains exégètes font de l’OO la forme allégée du dOdO disparu, autre rêve d’insomniaque, connu aussi sous le nom de «
dronte » dont le dictionnaire, précieux pour tout émule de Jules, dit qu’il s’agit d’un nom de l’île Maurice : l’animal, « massif, incapable de voler » peuplait la faune des îles Mascareignes, ancien nom de l’archipel formé principalement par la Réunion et Maurice ; ce drôle d’oiseau a été exterminé par l’homme au XVIIIe siècle.
[1] A la page 198 de « L’Ile à hélice », Jules VERNE parle de l’oiseau appelé oo : « …les oiseaux qui ne chantent jamais, entre autres l’oo, le drepanis pacifica au plumage noir, agrémenté de ces plumes jaunes dont était formé le fameux manteau de Kamehameda, et auquel avaient travaillé neuf générations d’indigènes. » (faune d’Oahu, site de l’archipel hawaïen)

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