Une tentative d'effacement/ Le Projet 72

Module 72
L’Ecriture et la lecture

Risquons l’hypothèse que l’écriture et la lecture, procédés du temps, connaissent des perturbations analogues.
On pourrait en effet,

en miroir,

puisque l’écriture et la lecture se reflèteraient elles aussi dans les formulations du temps

et en boucle,

puisque, circuit court, les formulations du temps renverraient de plus à l’étagement même du texte qui les établit : étagement progressif, linéaire mais discontinu et qui éclate en simultanéités, celles ouvertes par les liens hypertextes, par exemple
(module 71, tirets 1 et 2),

appliquer ces remarques sur les mutations du temps à l’acte d’écrire et à l’acte de lire.

L’écriture a échelonné ces lignes sur la page,
la lecture les parcourt de nouveau,
et l’une et l’autre leur donnent, chacune à sa façon - plutôt délibérée pour l’écriture, plutôt subie pour la lecture- par l’avancée et le recul de la main et de l’œil, par la reconfiguration incessante de leurs trajets, de nouvelles dimensions formelles et temporelles : modulation, vortex, retournement, retraits et abandons, éclatement en simultanéités.
( module 71, tirets 3 et 4)

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