Séquence 23 :
° « L’Homme sans âge », de F.F. Coppola : le diagnostic du médecin à propos du personnage principal est aussi le programme esthétique du film : hypermnésie avec associations en cascades…Hypermnésie: souvenirs du passé et souvenirs du futur, souvenirs personnels et impersonnels, mémoire de l’humanité, origines du langage.Hypermnésie et associations : réversibilités et équivalences ; la mémoire et le rêve : mémoire des rêves et rêves de la mémoire. Images inversées, images renversées.
Constitution d’une pluralité du monde, d’un univers flou.
° Temps complexe. Atemporalité du rêve. Pluralité du temps.
Comme au début de « L’Etrange histoire de Benjamin Button », où la grande horloge a été construite pour marcher à rebours, les aiguilles de la montre du personnage principal de « L’Homme sans âge » tournent à l’envers et induisent, ici aussi, un rajeunissement du personnage, et de son double.
Et ce rajeunissement intègre, redouble, déplace les images-souvenirs-rêves (du passé, du futur et du présent), en particulier selon la forme de l’éternel retour, sous des identités multiples, de la femme aimée.« Univers flou »:
- séquence 1, points 8,9,10,11.
° « L’Homme sans âge », de F.F. Coppola : le diagnostic du médecin à propos du personnage principal est aussi le programme esthétique du film : hypermnésie avec associations en cascades…Hypermnésie: souvenirs du passé et souvenirs du futur, souvenirs personnels et impersonnels, mémoire de l’humanité, origines du langage.Hypermnésie et associations : réversibilités et équivalences ; la mémoire et le rêve : mémoire des rêves et rêves de la mémoire. Images inversées, images renversées.
Constitution d’une pluralité du monde, d’un univers flou.
° Temps complexe. Atemporalité du rêve. Pluralité du temps.
Comme au début de « L’Etrange histoire de Benjamin Button », où la grande horloge a été construite pour marcher à rebours, les aiguilles de la montre du personnage principal de « L’Homme sans âge » tournent à l’envers et induisent, ici aussi, un rajeunissement du personnage, et de son double.
Et ce rajeunissement intègre, redouble, déplace les images-souvenirs-rêves (du passé, du futur et du présent), en particulier selon la forme de l’éternel retour, sous des identités multiples, de la femme aimée.« Univers flou »:
- séquence 1, points 8,9,10,11.
° En « caméra montrée… », un genre : le film filmé, nommé ainsi par défaut (le cinéma filmé et le film en train de se faire – work in progress plus généralement – sont déjà pris et désignent autre chose).
Deux exemples passionnants : « Redacted », de Brian de Palma et « Chroniques des morts », de Georges A. Romero…
Effervescence du procédé : multiplication des opérateurs et des caméras (le filmeur filmé, la caméra révélée), subjectivisation continue de la prise de vue par la présence permanente d’un ou de plusieurs filmeurs/ses qui sont aussi des personnages (avec quelques exceptions possibles en cours ou en fin de film), extension des supports et des sources (caméras de surveillance, émissions tv, sites sur internet…), maniabilité technique des appareils (HD numérique).
Questions : y a-t-il des sujets qui s’y prêtent particulièrement : films de guerre films, films de terreur et si oui, pourquoi ? Quels effets les changements de places et de points de vue produisent-ils sur le spectateur: sidération, suractivité, neutralisation ou construction permanente d’un jugement ?
séquence 24
séquence 1
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