Intermède 12
La tête est étonnamment belle dans le faisceau de la lampe, d’une beauté insoupçonnable, d’une beauté maintenant homogène : le masque s’affine et se régularise, il est dense et uni.
Mais voilà qu’une mauvaise surprise altère l’observation admirative prolongée: un mouvement du cou désorganise cet agencement des traits dans la lumière qui vient, là, se poser : alors la bouche diminue et rentre, le menton s’affirme (trop), les yeux s’écartent, globuleux, le teint se tache, marbré …
Il suffit d’un autre mouvement de tête pour qu’une autre répartition des traits se compose maintenant et que l’harmonie préexistante se rétablisse dans un nouvel enchaînement des éléments : l’équilibre se redistribue selon une compacité proche de la première, quelle beauté… tableau de genre, Ingres ou David (à rebours) pour cette unité de matière et ces contours sans tracé apparent : c’est une image qui se constitue, un masque, de nouveau, le masque du masque.
Puis il bouge, ce masque, et laisse dans la lumière une trace persistante, un biais flou, un repentir rémanent. Le masque glisse et le visage redevient, encore une fois, ce qu’il était, négativement.
Devrait-il ne pas bouger … mais alors ?
Serait-ce la vie même, que cet échange : la lumière, le mouvement, le relief du temps qui bouge, aussi, qui change et qui ne change pas ?
Technique de la lumière, polarisation, solarisation et, aussi, nocturne équivalent musical du désaccord.
Tant mieux !
La tête est étonnamment belle dans le faisceau de la lampe, d’une beauté insoupçonnable, d’une beauté maintenant homogène : le masque s’affine et se régularise, il est dense et uni.
Mais voilà qu’une mauvaise surprise altère l’observation admirative prolongée: un mouvement du cou désorganise cet agencement des traits dans la lumière qui vient, là, se poser : alors la bouche diminue et rentre, le menton s’affirme (trop), les yeux s’écartent, globuleux, le teint se tache, marbré …
Il suffit d’un autre mouvement de tête pour qu’une autre répartition des traits se compose maintenant et que l’harmonie préexistante se rétablisse dans un nouvel enchaînement des éléments : l’équilibre se redistribue selon une compacité proche de la première, quelle beauté… tableau de genre, Ingres ou David (à rebours) pour cette unité de matière et ces contours sans tracé apparent : c’est une image qui se constitue, un masque, de nouveau, le masque du masque.
Puis il bouge, ce masque, et laisse dans la lumière une trace persistante, un biais flou, un repentir rémanent. Le masque glisse et le visage redevient, encore une fois, ce qu’il était, négativement.
Devrait-il ne pas bouger … mais alors ?
Serait-ce la vie même, que cet échange : la lumière, le mouvement, le relief du temps qui bouge, aussi, qui change et qui ne change pas ?
Technique de la lumière, polarisation, solarisation et, aussi, nocturne équivalent musical du désaccord.
Tant mieux !
Intermède 13
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