Cette
présence dans l’ombre qui double la présence dans la lumière, et l’on ne sait
laquelle des deux existe le mieux ou le plus mal, c’est aussi celle de la nymphe, comme variante mythologique du
double : la présence affleurant en absence ou l’absence affleurant en
présence, d’un double féminin, opportunité amoureuse répétée, attachée à nos
pas et à notre immobilité, traversant les espaces et les temps, mouvement de
danse suspendu, mouvement en train de se faire ou de se figer à chaque fois que
l’on se retourne, pose, suite de statues animées en arrêt dans l’instant et
bougeant dans les couleurs éteintes dès que l’on a le dos tourné.
suite
"Gravier, graines, gravats..."
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