Des retouches incessantes :
tel pourrait être le protocole du processus du repentir de la désaffection. Et
la trouvaille de la réduction de la
scène (aplatissement, immobilité,
silence, découpage d’un cadre unique…) n’a pas échappé à la règle de la
reconstitution rapide, irrépressible, de
la complexité de la représentation : il suffit qu’on explique un peu,
qu’on développe, pour qu’un ensemble
indomptable se réapproprie l’espace laissé momentanément libre… Double
mouvement de l’écrit : rupture et suture, amoindrissement et expansion,
clôture et débordement… Espace discursif en voie de désaffectation pour mieux se
réaffecter et ainsi de suite… La rectification suit la rectification et la
précède : comment plus simplement l’écrire ?
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