Sur plusieurs centaines de kilomètres, les montagnes tombent
à pic sur la mer, ce qui explique l’abondance des tunnels : il a fallu
quitter le littoral encombré où l’on fait du sur-place - surtout l’été- et
construire cette autoroute perchée qui n’existe que par tronçons tournants de
tunnels et de ponts vertigineux… Ces éléments concrets sont l’image possible et
momentanée de l’élan hétérogène de la désaffection : non pas un glissement
lisse et continu mais une perturbation, des accidents (de parcours), une
ponctuation, des coupures et des ré-enchaînements - ponts et tunnels - des zones heurtées de contrastes et des
paysages qui filent à toute allure, panoramas fuyants que l’on domine ici.
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