Terrible mot que celui de restauration :
il porte à la fois le changement et le retour à l’ordre ancien, même si rien ne
peut se faire vraiment à l’identique
et si l’on a allégé la charge du passé – concrétisée par un ensemble d’objets
obsolètes, périmés, montés au « grenier » et enfermés à double tour,
pour qu’ils n’affectent pas les occupants de la maison partiellement
reconfigurée et redevenue habitable. Mais les images de l’enfance et leur point
de vue forcément limité par rapport à ces haines d’adultes, ces morts subites,
hantent ces lieux clairs et aérés maintenant ; elles ont gardé, dans ce
retour, leur opacité violente, qui fait mal sans que l’enfance ne puisse
élucider les causes de ces rapports délétères.
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