Machines mentales, machines de la prose et de la poésie,
correspondances des mouvements et des états : il arrive parfois, à
l’improviste, en raison d’une particularité de la lumière, d’une nuance de la
saison, de la présence furtive de quelque animal, que le lieu perde cette
ambivalence et s’apaise, qu’il déploie son charme, que de la gangue tourmentée
l’essentiel se libère et miroite, que les herbes, les pierres, les oiseaux ne
vaillent que pour ce qu’ils sont, qu’un dehors absolu apparaisse et inaugure un
autre règne dont l’aube fragile permet d’envisager à la fois - double gain -
la levée des interdits (montagne,
vallée) et la mise en crise de la désaffection : constitution d’un tiers immobile et serein, jusque là
impossible : repentir absolu rêvé !
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